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5 - Les Côtes de Toul
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Un territoire marqué par le vignoble et les villages accrochés à flanc de coteaux

• Communes concernées par cette unité de paysage
    ALLAIN ALLAMPS BAGNEUX BARISEY-AU-PLAIN BARISEY-LA-COTE BICQUELEY BLENOD-LES-TOUL BOUCQ BRULEY BULLIGNY CHARMES-LA-COTE CHAUDENEY-SUR-MOSELLE CHOLOY-MENILLOT COLOMBEY-LES-BELLES CREZILLES DOMGERMAIN DOMMARTIN-LES-TOUL ECROUVES FONTENOY-SUR-MOSELLE FOUG GIBEAUMEIX GONDREVILLE GYE LAGNEY LANEUVEVILLE-DERRIERE-FOUG LAY-SAINT-REMY LUCEY MONT-L'ETROIT MONT-LE-VIGNOBLE MOUTROT PAGNEY-DERRIERE-BARINE PIERRE-LA-TREICHE SAULXURES-LES-VANNES TOUL TRONDES URUFFE VANNES-LE-CHATEL VILLEY-SAINT-ETIENNE
• Inter-communalités concernées par cette unité de paysage
    CC DE HAZELLE CC DU MASSIF DE HAYE CC DU PAYS DE COLOMBEY ET DU SUD TOULOIS CC DU TOULOIS

[sommaire]

Situation

Les Côtes de Meuse, tout comme les Côtes de Moselle, font partie du système de cuestas du Bassin parisien. Taillées dans les calcaires coralliens du jurassique supérieur, elles marquent aujourd’hui fortement les paysages du nord au sud, de la frontière belge à la Champagne, par la puissance de leurs reliefs . Elles sont bordées, sur leur partie orientale et d’Est en Ouest par la plaine de la Woëvre zt la vallée de la Meuse à l’est par la plaine de la Woëvre et à l’ouest par la vallée de la Meuse. Dans le département, cette unité de paysage correspond aux Côtes de Toul, dont la dénomination fait référence au vignoble qui s’y est installé et développé, bénéficiant d’un climat abrité et favorable. Elle s’allonge sur une trentaine de kilomètres du nord au sud entre la forêt de la Reine et Mont-l’Etroit, pour 10 à 15 km de large environ. Outre les coteaux qui accueillent les vignes, cette unité comprend également l’étroite plaine (prolongement sud de la Woëvre) qui s’étend à ses pieds, ainsi que le revers de côte largement boisé et entaillé de petites vallées habitées et cultivées telles celles de l’Aroffe, de l’Ingressin ou du Terrouin.

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« Toul est dans une vallée, la malle y descend au galop ; le soleil se couchait, il jetait un admirable rayon horizontal sur la façade de la cathédrale ; l’édifice a un aspect de vétusté singulière, il a de la masse, c’était beau. En approchant j’ai cru voir qu’il y avait au moins autant de délabrement que de vieillesse, que les tours étaient octogones, ce qui m’a déplu, et qu’elles étaient surmontées de balustrade pareille au couronnement des tours d’Orléans, ce qui m’a choqué. Cependant je ne condamne pas la cathédrale de Toul. Vue par l’abside, elle est assez belle. »Victor Hugo, Le Rhin (1845)

Des paysages liés à l’histoire du vignoble des Côtes de Toul

Déjà cultivée par les Gallo-romains, la vigne se développe principalement sur les côtes de Meuse où elle bénéficie d’un climat ensoleillé et abrité favorable. En Lorraine, elle connaît son apogée au XIXe siècle : en 1865, on compte ainsi 6 000 hectares de vignes dans le Toulois. Mais au début du XXe siècle, le Phylloxéra décime le vignoble, puis l’industrialisation de la région et la Première Guerre mondiale ont raison du vignoble qui disparaît au profit des vergers. En 1951, seuls 31 hectares de vignes sont encore cultivés. La volonté de quelques viticulteurs permettra la renaissance du vignoble avec l’obtention de l’appellation V.D.Q.S. (Vin délimité de qualité supérieure) en 1951, puis de l’AOC (Appellation d’origine contrôlée) Côtes de Toul en 1998. Aujourd’hui, 110 hectares de vignes sont cultivés sur les huit villages bénéficiant de l’AOC, composant de nouveaux paysages soignés de coteaux « peignés » par les rangs de vignes, avec du nord au sud : Lucey, Bruley, Pagney-derrière-Barine, Domgermain, Charmes-la-Côte, Mont-le-Vignoble, Blénod-lès-Toul et Bulligny.

Caractéristiques paysagères illustrées

Un relief de cuesta diversifié comprenant :

  • le front de côte, orienté vers l’est, offrant un coteau cultivé de vignes, vergers, prairies et parsemé de villages
  • le pied de côte cultivé ou pâturé, prolongé par une plaine étroite et plate (sud de la Woëvre)
  • le revers de côte largement boisé et creusé de petites vallées
  • des buttes-témoins, reliefs singuliers formant des repères dans le paysage (Mont-Saint-Michel, côte Barine, butte de Barisey-la-Côte)
© Agence Folléa-Gautier Paysagistes-Urbanistes - Conseil Général 54

Les Côtes de Meuse présentent des reliefs festonnés couronnés de boisements et des coteaux cultivés jalonnés de villages - Lagney

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Les reliefs festonnés des Côtes de Meuse - Ecrouves

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Les petites vallées qui entaillent les reliefs des côtes présentent des paysages préservés aux ambiances intimes – Vallée du ruisseau de l’Aroffe

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Paysage de la petite vallée du Terrouin, nichée au creux des Côtes de Meuse : un fond de vallée cultivé, des coteaux couverts de prés-vergers et de prairies, l’ensemble étant cadré par des crêtes boisées – Laneuveville-derrière-Foug

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Traversée forestière sur le plateau du revers de côte – Bois de Blénod-lès-Toul

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Les reliefs puissants et facilement identifiables des Côtes de Meuse et des buttes-témoins – Vue depuis Mont-le-Vignoble

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Le relief doux de la Côte Barine - Ecrouves

Des paysages riches et diversifiés sur les coteaux

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Paysage jardiné sur le coteau : vergers, potagers, vignes – Barisey-la-Côte

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Les rangées régulières d’un verger de production sur le coteau – Charmes-la-Côte

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Petite route-paysage permettant la découverte des paysages du coteau - Trondes

Des éléments de paysage qui dessinent des repères bien visibles : les villages accrochés aux côtes, la cathédrale de Toul, les buttes-témoins

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Les paysages composés des côtes – Exemple de Barisey-la-Côte

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Village accroché à flanc de coteau – Allamps

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Village accroché à flanc de coteau - Lagney

L’agglomération de Toul qui s’étend dans la plaine entre la Moselle, la plaine de la Woëvre et les Côtes de Meuse (voir aussi l’Unité de paysage 7 - Les boucles de la Moselle)

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L’agglomération de Toul s’étend dans la plaine de la Woëvre, entre les berges de la Moselle à l’est et les buttes-témoins du Mont-Saint-Michel et de la Côte Barine à l’ouest – Vue depuis les pentes du Mont-Saint-Michel

La citadelle de Toul, un riche patrimoine architectural et urbain, témoignage de son passé (voir aussi l’Unité de paysage 7 - Les boucles de la Moselle)

La cathédrale Saint-Etienne construite du XIIIe au XVe siècle (Toul était un des « Trois Évêchés » lorrains avec Verdun et Metz), les fortifications de Vauban enserrant encore nettement le centre ancien dans un écrin de verdure et d’eau, les vieilles rues et de nombreux monuments donnent un certain charme à la vieille ville malgré les bombardements de 1940.

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La citadelle de Toul, compacte et tenue dans ses fortifications construite par Vauban et dominée par les tours de la cathédrale Saint-Etienne (gauche) et la collégiale Saint-Gengoult (droite) – Vue depuis les pentes du Mont-Saint-Michel

Des vues panoramiques lointaines depuis les coteaux

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Panorama vers l’est sur la plaine de la Woëvre et le revers du plateau de Haye depuis la côte de Barisey – Barisey-la-Côte

Une dynamique de renouveau du vignoble marquant les paysages des coteaux avec de nombreuses replantations : un paysage soigné qui semble peigné par les parcelles de vignes.

Fonctionnalités écologiques et patrimonialité

Dans cette unité paysagère, les milieux naturels sont principalement forestiers puisqu’ils recouvrent plus de la moitié de la surface. Le reste est constitué d’espaces agricoles, notamment de prairies de fauche, de pâtures ainsi que de pelouses, de pré-vergers et de vignes sur les coteaux. Morcelée de temps en temps par les villages et les infrastructures routières, notamment par la N4 et l’A31, la fonctionnalité de ces milieux agricoles est limitée. Cependant, cette pluralité de milieux est favorable à l’expression de la biodiversité.

Le massif forestier s’étend du nord au sud sur le revers de côte, en continuité avec la forêt de la Reine de l’unité paysagère de la plaine de la Woëvre. Il domine les coteaux à production viticole et arboricole du Toulois. Au nord-ouest, il s’étend sur le département de la Meuse, vers Commercy. Au sud, le bois de Saulxures est relié au bois de Colombey par un cordon forestier. Ces forêts de feuillus (hêtre, chêne, charme) forment un chapelet boisé, ponctuellement interrompu par de petites vallées habitées et cultivées telles que celle de l’Aroffe, de l’Ingressin ou du Terrouin. Dans ces vallons humides, les ruisseaux sont accompagnés de ripisylves et de nombreuses prairies. La diversité des microclimats et des sols engendre des peuplements végétaux variés favorables à de nombreuses espèces remarquables telles que certaines espèces de papillons (Cuivré des marais), d’espèces végétales (Scorsonère des prés, etc.) ainsi que d’espèces d’oiseaux comme le Tarier pâtre. L’une des principales zones humides d’intérêt accueille la tourbière alcaline de Pagny-sur-Meuse, à cheval sur le département de la Meuse. Les forêts la dominent sur les coteaux. Cette tourbière est le témoin de l’ancienne confluence de la Moselle et de la Meuse voici plus de 120 000 ans. De l’ancienne Moselle ne reste aujourd’hui que le ruisseau de l’Ingressin, ainsi que le val de l’Asne, une vallée sèche ayant la forme d’un ancien méandre de la Moselle. La tourbière conserve un intérêt ornithologique important avec la présence de passereaux comme la Rousserolle verderolle qui niche dans les roselières ou la Pie-grièche écorcheur. La spécificité de ce milieu permet la présence de plantes remarquables comme la Laîche paradoxale, dont ce site est la seule station lorraine. En contrebas, le ruisseau de Trondes abrite la Lamproie de Planer, la Loche de rivière et le Chabot, poissons d’intérêt européen particulièrement exigeants quant à la qualité de l’eau. Le cours d’eau constitue un terrain de chasse privilégié pour les libellules dont l’Agrion de mercure, une demoiselle d’intérêt européen.

Les pelouses sèches calcaires sont situées sur les coteaux ou les plateaux et sont reliées entre elles par des espaces boisés. Ce sont des habitats privilégiés pour la faune et la flore, et plus particulièrement pour les orchidées. Ces milieux secs, constitués d’une végétation de type méditerranéen, sont fragiles et particulièrement menacés en Europe. Des espèces animales dont les populations sont en fort déclin en Europe ont été recensées telles que des papillons (le Damier de la succise qui recherche les lisières fraîches à végétation haute et la Bacchante, espèce plus forestière), une espèce d’amphibien (le Triton crêté, présent dans deux mares situées sur le plateau d’Ecrouves) et des chauves-souris, se servant de cet habitat comme zone de chasse.

Les boisements associés aux rivières et les coteaux boisés ou jardinés (vignes, vergers, etc.) représentent des axes de déplacement pour plusieurs espèces de chiroptères telles que le Grand Murin, le Grand Rhinolophe ou le Vespertilion à oreilles échancrées, toutes protégées nationalement par la directive habitats. Elles ont trouvé refuge en forêt dans des anciens ouvrages militaires datant de la guerre 14-18 situés sur des promontoires naturels, les plateaux : forts de Lucey, d’Ecrouves, de Domgermain, de Trondes, de Bruley, du Mont Saint-Michel, de Blénod, du Tillot, de Pierre-la-Treiche et l’ouvrage de Charmes. La complémentarité des milieux à proximité des refuges à chauves-souris représente ainsi un enjeu fonctionnel fort, permettant le maintien des populations.

Analyse critique, identification de points forts et de points faibles

© Agence Folléa-Gautier Paysagistes-Urbanistes - Conseil Général 54
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légende de la carte d'analyse critique

Atouts :

Les coteaux et leur vignoble : Des paysages composés et jardinés de qualité à forte valeur patrimoniale (AOC Côtes de Toul), uniques dans le département

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Un élégant coteau présentant une remarquable diversité végétale, des prés, des lignes de fruitiers – Charmes-la-Côte

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Vignes sur les pentes avec les reliefs des Côtes de Meuse et la plaine de la Woëvre à l’horizon - Domgermain

Les structures végétales : Alignements d’arbres, ripisylves, arbres isolés, haies valorisent les paysages en soulignant le parcellaire, en animant l’espace agricole, en surlignant le fil de l’eau, en mettant en scène les vues depuis les routes

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Une route mise en valeur par des alignements de frênes dans la plaine de la Woëvre – Barisey-au-Plain

Les villages : des sites bâtis et un patrimoine architectural et urbain de qualité caractéristique des villages-rues ou des villages-tas lorrains avec un habitat groupé concis et bien visible dans le paysage

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Village compact accroché au coteau – Charmes-la-Côte

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Le village inscrit dans son paysage de côte – Domgermain

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L’église romane d’Ecrouves accrochée au coteau

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Composition caractéristique d’un village-rue lorrain avec des maisons jointives construites le long d’une rue élargie d’usoirs. Ici l’église est implantée dans l’axe de la rue – Lucey

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Village en situation de balcon surplombant la Woëvre - Boucq

La ville fortifiée de Toul : un patrimoine architectural riche, une forme urbaine bien lisible prise dans les remparts de Vauban

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La cathédrale de Toul émergeant des fortifications, un signal bien lisible dans le paysage

Les bords de l’eau (cours d’eau, canal de la Marne au Rhin) : des sites accueillant une diversité paysagère et biologique intéressante (eau, ripisylve, prairies), à valoriser par des espaces publics dans les traversées urbaines ou des circulations douces, notamment le long des chemins de halage, mais en veillant à la préservation des milieux hygrophiles

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La Moselle, un paysage de « nature » à deux pas de la ville – Dommartin-lès-Toul

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Le canal de la Marne au Rhin – Foug

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Forêt alluviale de saules dans le lit de la Moselle – Gondreville

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Belvédère mettant en scène la vue sur la Moselle et les Côtes de Meuse à l’horizon – Gondreville

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Belle ambiance jardinée sur les bords d’un ancien canal – Gondreville

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Ancienne gravière renaturée et convertie en étang de pêche - Gondreville

Fragilités :

L’étalement urbain dans la plaine autour de Toul. Il se traduit par une consommation excessive de l’espace agricole et une banalisation des entrées de ville de Toul par des zones d’activités, une urbanisation linéaire le long des routes principales (RN4, RD11b, RD960 et RN411), …

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Zone d’activité construite dans le lit majeur de la Moselle et dévalorisant l’image de l’entrée de ville – Dommartin-lès-Toul

La consommation des ceintures vertes des villages par des pressions urbaines, participant au fractionnement des milieux naturels, et à la banalisation des abords des villages

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Constructions standardisées banalisant l’entrée du village – Barisey-la-Côte

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La disparition de la ceinture verte suite à la construction d’un quartier dévalorise la silhouette du village et son inscription dans la paysage – Uruffe

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Le site du village dans la vallée de l’Aroffe au sein des Côtes de Meuse : un habitat groupé et compact dévalorisé par les bâtiments d’exploitation agricole (sur la gauche) – Uruffe

La dévalorisation de certains centres de villages : espaces publics non aménagés, ruines, …

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Ferme traditionnelle lorraine qui mériterait des travaux de restauration – Uruffe

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Rue à valoriser : enfouissement des réseaux aériens, aménagement des espaces publics – Blénod-lès-Toul

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Un vaste parking en centre bourg – Dommartin-lès-Toul

Le mitage de la plaine qui s’étend au pied des Côte de Toul par des activités diverses particulièrement bien visibles depuis les coteaux et qui fragilisent le paysage agricole

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La fonderie de Foug dans la fond de la vallée de l’Ingression - Foug

Le vieillissement du patrimoine industriel

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L’usine de la cristallerie Daum, un patrimoine industriel dont l'aspect contraste avec le prestige du nom – Vannes-le-Châtel

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La plateforme des verriers, un nouveau lieu de vente et d’exposition des verriers construit à l’écart de l’usine de production dont le patrimoine est délaissé – Vannes-le-Châtel