Eléments de contexte
Rappel des fondements des paysages bâtis
Des milieux naturels riches et variés liés à l’eau
Rappel des processus de transformation des paysages
Une fermeture des paysages
L’artificialisation des fonds de vallée
Des paysages de rivières et cours d’eau fragilisés
La prise en compte de l’intérêt patrimonial des espaces naturels
Objectifs visés
Pérenniser la richesse et la diversité paysagère et écologique du département
Lutter contre l’enfrichement
Valeurs paysagères concernées
4- L’omniprésence et la proximité des espaces de nature
6- L’intimité des petites vallées
Unités de paysage particulièrement concernées
Toutes les unités de paysage
Recommandations
Concernant la dégradation et la disparition des zones humides
Maîtriser le développement de l’urbanisation, des infrastructures, de l’agriculture et des énergies au détriment des zones humides
Eviter la disparition des zones humides en limitant le drainage
Développer des programmes coordonnés de préservation de ces milieux.
Développer des partenariats entre opérateurs et acteurs :
Des partenariats forts doivent être mis en œuvre autour des priorités définies dans le cadre des politiques concernant notamment les Espaces Naturels Sensibles mises en œuvre par le Conseil Général, qui peuvent donner lieu à la mise en œuvre des droits de préemption.
De même, des partenariats doivent être développés, notamment avec la SAFER dont les statuts prévoient qu’elle peut être chargée d’apporter un concours technique aux collectivités territoriales et établissements publics pour la mise en œuvre des droits de préemption, la recherche et la communication d’informations relatives au marché foncier et la négociation de transactions immobilières en terme de protection de l’environnement.
Mettre en œuvre une animation forte. Celle-ci doit permettre de mobiliser le maximum de partenaires sur la problématique des zones humides mais aussi de faire émerger les projets.
Principes généraux pour restaurer ou sauvegarder l’ensemble des fonctions naturelles des cours d’eau
Privilégier la reprise de l’entretien sur les cours d’eau non entretenus depuis de nombreuses années, et y assurer ensuite un entretien régulier ; cette restauration comprendra une gestion sélective de la végétation et la gestion de points singuliers (embâcles, protection de berges, atterrissements, etc.) ;
Assurer la renaturation des cours d’eau dégradés en privilégiant la restitution d’un minimum de continuité écologique latérale (continuum de prairies, de la plus humide à la plus sèche) et longitudinale des rivières (ripisylve) et la recréation d’une diversité optimale du fond, du lit et des berges (diversité qui dépend du type de cours d’eau) ;
Concernant les ripisylves :
La gestion et la préservation de cette ripisylve intégreront le plus souvent possible le maintien ou la création de bandes enherbées qui permettront de compléter l’efficacité fonctionnelle de ce dispositif.
Elle vise à remettre en place, à titre préventif ou reconstructif, une végétation permettant non seulement d’assurer une digestion et une filtration des polluants (effet tampon) mais aussi à protéger naturellement et mécaniquement les berges, à assurer un ombrage au cours d’eau en même temps qu’un support de la biodiversité.
La banalisation de la ripisylve est à surveiller notamment en termes de pertes d’espèces et de simplification.
Favoriser la gestion sélective de la végétation en privilégiant les interventions douces permettant de préserver une ripisylve continue, large et diversifiée en espèces, strates et âges :
Etudier la mise en place de méthodes de lutte contre les plantes invasives (arrachage manuel sur une petite surface, fauche très répétée, etc.), notamment de la Renouée du Japon présente dans la vallée de la Meurthe
Favoriser les essences autochtones adaptées aux milieux humides
Privilégier les actions de replantation ou de reconquête sur des berges stables ou pseudo stables et notamment sur les zones banalisées et/ou susceptibles de développer des érosions et /ou larges et sujettes aux explosions végétales
Acteurs et partenaires
Les communes et intercommunalités
Le Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine
Le Conseil Général 54
Le Conseil Régional de Lorraine
L’Agence de l’eau Rhin-Meuse
Le PNRL
Outils et moyens existants ou à mobiliser
Règlementaires :
PLU : classement des zones humides en zone naturelle (N) au PLU des communes
Les ENS du Conseil Général 54, notamment les paysages naturels sensibles
SDAGE « Rhin » et « Meuse et Sambre » - document d’accompagnement n°10 - guide des bonnes pratiques pour la gestion des milieux aquatiques dans les districts « Rhin » et « Meuse et Sambre » - version 6 du SDAGE - édition d’avril 2008