Eléments de contexte
Rappel des fondements des paysages bâtis
– Une architecture rurale très identitaire
– Un patrimoine urbain et architectural de qualité
– Un riche patrimoine architectural et urbain, héritage des XVIe - XVIIIe siècles
Rappel des processus de transformation des paysages
– La banalisation de l’architecture
Objectifs visés
– Développer la qualité architecturale dans les opérations d’habitat
– Adoucir la présence du bâti dans le paysage vu et vécu
– Lutter contre la banalisation du cadre de vie induite par de nombreuses constructions récentes
– Promouvoir l’architecture BBC adaptée aux conditions climatiques et économiques de la Meurthe-et-Moselle
– Aider les agriculteurs dans le développement de leur territoire
– Considérer l’architecture contemporaine comme un patrimoine futur
Valeurs paysagères concernées
2- La diversité contrastée des formes urbaines et du patrimoine architectural
Unités de paysage particulièrement concernées
Toutes les unités
Recommandations
Dans le cas d’un bâtiment en milieu urbain
– Inciter à la prise en compte des caractéristiques propres à l’architecture traditionnelle locale pour les constructions neuves (cf. Fiche 1-1-Prendre en compte le paysage dans l’implantation de nouvelles constructions) :
Cette « filiation » architecturale ne devrait pas entraver une certaine liberté des formes et matériaux contemporains vis-à-vis des formes et matériaux plus traditionnels.
– Initier des opérations exemplaires sur les projets de bâtiments publics
– Inciter, lors des opérations de rénovation d’édifices anciens, au respect des caractéristiques architecturales locales (traitement des ouvertures, des façades, etc.)
– Poursuivre la requalification des cités minières, souvent intéressantes en termes d’architecture et participant à l’identité du département
– Promouvoir des opérations de ravalement de façades (enduits, couleurs) des villages lorrains
– Pour les constructions neuves et pour les réhabilitations, orienter les propriétaires concernés vers un traitement des limites de parcelles avec l’espace public ou visuellement public qui s’harmonise à l’existant :
– Pour les harmonies colorées du bâti et des paysages : en situation urbaine ou agricole, l’aspect du bâti, ses matériaux et sa couleur doivent être adaptées au site. Des tons foncés permettent généralement à l’architecture récente de mieux se fondre dans un tissu ancien ou dans l’espace agricole.
Dans le cas du patrimoine vernaculaire (petit patrimoine) :
– Inventorier et diagnostiquer l’état du patrimoine vernaculaire : moulins et ouvrages hydrauliques, lavoirs, calvaires, pompes à eau, petits édifices des parcs de châteaux, alignements de murs de pierre bordant les rues des villages, etc.
– Sur la base de cet inventaire, poursuivre la protection et encourager la réhabilitation des éléments de petit patrimoine bâti aujourd’hui fragilisés, sous condition qu’elle respecte ses caractéristiques architecturales d’origine.
Dans le cas de bâtiments agricoles :
– Inventorier et cartographier le patrimoine rural bâti
– Restaurer, dans la mesure du possible, des bâtiments agricoles anciens à caractère patrimonial (corps de fermes traditionnels…) dans le but de créer de nouvelles structures d’accueil (gîtes, salles réunions, d’accueil d’enfants…)
– Revaloriser les abords des parcelles exploitées
– Replanter si possible des haies et des arbres aux abords immédiats de l’exploitation :
Pourquoi préférer les tons foncés pour les bâtiments agricoles :
Ils permettent généralement à l’architecture récente de mieux se fondre dans un tissu ancien ou dans l’espace agricole. Ils s’accordent aux tonalités de la terre, des labours, du végétal, de la tuile et des bois. Ce sont les tonalités dominantes de l’hiver, période à laquelle les vues portent plus loin, les boisements sont plus transparents et les sols dénudés.
Pourquoi éviter le blanc, le crème et même le vert :
Il faut se méfier des tons clairs, dits « tons pierre », qui sont souvent très voyants. S’ils sont censés rappeler la pierre, ils n’en n’ont ni la « patine », ni la texture, ni la densité de ton.
Acteurs et partenaires :
– Les communes
– Les communautés de communes
– Les Pays
– Le Conseil Général 54
– Le Conseil Régional de Lorraine
– Les services de l’Etat
– La chambre d’agriculture
– Les SCoT Nord et Sud 54
– Les agences d’urbanisme (l’agence d’urbanisme Lorraine Nord, l’agence de développement et d’urbanisme de l’Aire urbaine Nancéienne, l’agence de développement du Val de Lorraine)-Le CAUE
– Le PNRL
– L’EPFL
– Les bailleurs sociaux
– Les aménageurs, les promoteurs, les lotisseurs…
– Les artisans du bâtiment
– Les paysagistes, urbanistes, architectes,
– Les associations de protection du patrimoine
– Les particuliers qui sont à l’initiative d’opérations de constructions ou de rénovations
Outils et moyens existants ou à mobiliser
Réglementaires
– Les Zones Agricoles Protégées
– Les Périmètres de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PPEANP)
Opérationnels
– Plan de paysage agricole à l’échelle de l’exploitation en complément du conseil aux agriculteurs
D’information
– Guide de recommandations architecturales pour la rénovation ’Construire, réhabiliter ou étendre une maison : Réaliser son programme’, destiné aux particuliers et professionnels de la construction, par le CAUE
– Guides de recommandations architecturales pour les constructions neuves, ’Une maison à l’entrée d’un village traditionnel lorrain’ ou ’Une maison en cœur de village’, destiné aux particuliers et professionnels de la construction, par le CAUE
– Conseil en architecture et paysage auprès des agriculteurs locaux